« Si l'on vole, on est voleur. On aura beau faire tous les discours pour s'excuser, expliquer son acte, on est un voleur.
De même, si on vote, on est un démo(n)crate. On aura beau faire tous les discours pour dire qu'on est contre la démocratie, on est démo(n)crate. »
La société chrétienne avait le souci du salut du plus grand nombre. La société moderne fondée sur la démo(n)cratie cherche à damner le plus grand nombre. [...] La Révolution a fait croire -et fait toujours croire - aux gouvernés qu'ils sont devenus gouvernant. C'est la pseudopolitique si bien vue par le Vénérable Holzhauser. les gouvernés n'ont jamais eu aucun pouvoir, hors celui permis par les loges, mais on les oblige à s'exciter à longueur d'années sur une prise de pouvoir future ou sur une participation à la vie politique. Le seul acte qui leur est imposé, car il n'y en a pas d'autre, est celui de voter. Voter, non pas comme sous la chrétienneté pour tel candidat très précis, mais aujourd'hui pour le candidat choisi par un parti, souvent inconnu de l'électeur. Car les gouvernés ont été divisés en parties et les vrais gouvernants, qui sont inconnus et occultes, créent et tiennent chaque partie par des partis. Et les élus sont tenus. Ils obéissent, non pas à leurs électeurs, mais aux chefs de leur parti. S'ils désobéissent, ils n'ont plus l'investiture nécessaire lors de l'élection suivante. Les partis sont, bien sûr, dirigés par les financiers. Ce qui fait que depuis deux cents ans le vote ne sert à rien. Tout est MENSONGE. Le seul vrai pouvoir est celui des financiers. LE VOTE N'EST QU'UNE COMMUNION AU SYSTÈME DÉMO(N)CRATIQUE.
Louis-Hubert Remy - Maurras tournons la page
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