«
Cher Monsieur,
C’est
bien volontiers que je réponds à votre demande. La plupart des prêtres auxquels
j’ai fait part de mon témoignage m’ont aimablement répondu qu’ils ne me
croyaient pas. Tant pis pour eux.
J’étais interprète à l’État-Major
[du Maréchal] Juin en Italie (1944-1945) et avais été invité à me joindre au «
groupe d’amitié du patriarcat romain » dont l’aumônier, Mgr Sergio Pignedoli (fait
cardinal par Paul VI et un moment en balance avec Luciani, après la mort du dit
Paul VI) travaillait à préparer les
esprits des princes à un changement d’orientation. De fait quelques-uns
devinrent francs-maçons, tel Giulio Sacchi actuellement gouverneur de la Cité
du Vatican. Mon nom m’ayant fait passer pour juif (car plusieurs familles
juives l’ont adopté pour passer inaperçues)
j’ai été invité à assister à la 1° réunion d’après-fascisme de la « haute
juiverie » romaine. Après quoi les marranes du Vatican m’ont présenté à
Montini, juif par sa mère convertie à
l’occasion de son mariage, et aussi par sa famille paternelle (cf. « Livre d’Or
» de la noblesse italienne)). Pignedoli, intime de Montini (il devint son
coadjuteur à Milan) fut chargé par lui de me sonder et de me préparer à devenir
son correspondant à Paris. C’est le 2 janvier 45 à l’occasion d’une réception
que je fus présenté par Pignedoli au Prince di Napoli-Rampolla, petit-neveu du
Cardinal et vénérable de la loge maçonnique Rampolla, filiale de la loge de
Zurich de l’ « Ordo Templi Orientis » à laquelle appartenaient tant le Cardinal
Rampolla que son successeur Gasparri. Montini que tout prédisposait à être pris
en main par la maçonnerie, non seulement par sa famille, mais par ses mœurs
spéciales (nombreux scandales étouffés), entra au Secrétariat d’État sous Gasparri.
Son affiliation à la loge Rampolla m’a été clairement affirmée par Pignedoli,
qui en était membre et souhaitait que j’y sois initié. La future élection de
Montini, le changement d’orientation de l’Église, l’ouverture au monde, la
démocratisation et la soviétisation des structures, l’œcuménisme, tout cela m’a
été dit, d’une voix un peu altérée, mais sans trop de détours, tandis que nous
nous rendions à pied chez le Prince de Naples, dignitaire d’autre part de
l’Ordre de Malte où les F∴M∴ se
sont infiltrés nombreux depuis le XVIII siècle.
Il y aurait encore beaucoup à
dire sur Montini, mais l’essentiel est là. Ce nouvel « Anaclet II » n’ayant pas
eu de St Bernard pour le dénoncer, ni de Chrétienté pour le combattre, a pu
appliquer impunément (ici-bas) le plan de l’Antéchrist. Je vous certifie ce témoignage
au pied du tabernacle (la chapelle est au-dessus de mon bureau) pour l’honneur
de la Vérité ; et je vous prie de croire, cher monsieur, à mon meilleur
dévouement ».
Marco Winckler (24 avril 1982)
PS
: N’ayant pas donné suite aux propositions de Montini et de Pignedoli, Montini
chargea Maritain, alors ambassadeur auprès du Saint-Siège (grâce au misérable
G. Bidault) d’intervenir auprès de mon général (Le Coulteux de Caumont) pour me
renvoyer en France…
Source :
La voix des Francs Catholiques, n°21, juillet 2011
Aucun commentaire:
Publier un commentaire