lundi 29 juin 2015

Catholique semper idem

— Sédévacantistes ?
— Non, Catholiques semper idem.
Notre position est fondée sur l’un des deux principes de base que la crise nous a conduits à choisir.
1er principe : refus de cette Église...
Pour tous, après Vatican II, le principe était que l’Église conciliaire était l’Église catholique, avec comme conséquence que, l’Église ayant décidé, l’on devait se soumettre.
Mais, petit à petit, ayant compris, surtout en 1970, que la nouvelle messe ne pouvait être catholique, un petit nombre de fidèles fut obligé de s’interroger sur toutes les réformes.
Ce petit nombre,
  1. conscient que l’Église ne pouvait ni se tromper ni nous tromper
  2. conscient que la vérité était connue
  3. conscient que sans la Foi on ne peut se sauver
  4. conscient que cette Foi était connue et ne pouvait changer
  5. conscient que le passé ne posait aucun problème
  6. conscient que seules les nouveautés posaient problème
  7. conscient que toutes ces nouveautés détruisaient la Foi catholique de toujours
  8. conscient que croire et faire ce qui a toujours été cru et fait ne posait aucun problème
  9. conscient que même si un ange venu du ciel nous annonçait un autre évangile que celui qui a été annoncé, cet ange devrait être anathème (Gal., I, 8)
  10. conscient que toutes ces nouveautés n’avaient qu’un but : détruire le passé et, si possible par la suppression du sacerdoce, tenter de détruire l’Église catholique d’une façon définitive
  11. conscient que Rome a perdu la Foi (Rome, et non l’Église catholique)
  12. conscient que de mauvais sacrements (surtout ceux de l’Eucharistie et de l’ordre) ne peuvent venir de l’Église catholique
  13. conscient qu’un catholique de base n’a pas à trier entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux dans toutes ces nouveautés
  14. conscient que la notion même de tri (de choix) n’était pas catholique
  15. conscient qu’il fallait choisir par un oui-oui ou un non-non, le oui-mais n’étant en fait qu’un non
  16. conscient que Dieu vomit les tièdes
  17. conscient que le Concile Vatican II est un châtiment et nous oblige à une profonde conversion, ce petit nombre, donc, refusa TOUTE cette Église conciliaire, appliquant un second principe.

2e principe : … cette Église qui n’est pas catholique
Ce second principe est que ces nouveautés ne peuvent venir de l’Église catholique ; la foi conciliaire (oecuménique, charismatique, gnostique, maçonnique, mondialiste, monothéiste, blasphématrice, syncrétiste, etc.) n’est pas la Foi catholique.
De toute façon, cette Église conciliaire est frappée de mort à très court terme, n’ayant aucune nourriture spirituelle, car le défaut d’intention fait que tous ses sacrements (surtout celui de l’Eucharistie) sont invalides.
Le petit groupe d’opposants s’est depuis divisé en cinq sous-groupes, suivant qu’ils acceptaient on non certaines réformes :
1° Les ralliés-apostats, qui veulent garder la Foi catholique tout en restant dans l’Église conciliaire. Ils veulent « s’attacher au même joug que les infidèles, mêler la justice et l’iniquité, mettre en commun la lumière avec les ténèbres, accorder le Christ et Bélial, partager avec le fidèle et l’infidèle, avoir le même rapport entre le temple de Dieu et les idoles » (II Cor., VI, 14-16). Ils sont allés jusqu’à la soumission, décidant la pleine communion avec cette secte. Pour eux l’Église conciliaire est l’Église catholique. Ils sont responsables de leur apostasie, car un prêtre ne peut pas se tromper longtemps sans le savoir. Ils n’existent que pour vider les chapelles de la FSSPX. L’abbé Aulagnier vient de les rejoindre. Ils sont eux aussi condamnés à l’égarement et à la perdition, car les nouvelles ordinations (même effectuées dans le rituel catholique) sont sans effet : les évêques-ordonnants, ayant été sacrés dans le nouveau rituel des sacres, ne sont pas évêques. Il est pensable que le successeur de Jean-Paul II les fera rentrer dans le rang d’un trait de plume.
Historiquement, les premiers ralliés-apostats furent les membres de la CRC de l’abbé Georges de Nantes. Adeptes de la « ligne de crête » essayant d’accorder Église conciliaire et Église catholique, ils furent à l’origine du slogan : « la “ nouvelle messe ” est valide ». Nous avons déjà plusieurs fois répondu à cette gravissime erreur qui pollue le combat de la vérité. Il est malheureux de voir un tel dérèglement cohabiter avec d’autres travaux d’indéniable qualité.
2° La FSSPX, qui veut garder la Foi catholique, refusant de rejoindre l’Église conciliaire, mais déclarant que cette « secte gnostique » est l’Église catholique. Elle va jusqu’à être en communion (mais pas tous ses prêtres et surtout pas tous ses fidèles, otages des prêtres) avec ces « antéchrists ». Elle ne dit jamais que le concile Vatican II est un châtiment, un châtiment pour des péchés commis bien en amont. Elle ne cite jamais ces péchés (surtout celui contre le Saint-Esprit), n’ayant même pas observé que les conciliaires font le plus grave de tous : aller contre la vérité connue. Elle ne dit jamais « qu’il est nécessaire au salut d’être soumis au Pontife romain » (Boniface VIII, Unam Sanctam, Denz. 875). Elle ne crosse que les « sédévacantistes » ou prétendus tels. Elle les craint beaucoup et pour eux, de persécutée, elle devient persécutrice. Ses prêtres et ses fidèles ne se forment pas, ne lisent pas. Ils sont comme les prêtres et les fidèles d’avant le Concile, distributeurs et consommateurs de sacrements. Souvent tièdes, libéraux, mondains, ils ne luttent pas pour ne pas être vomis de Dieu. Les attaques successives de Rome et de la Loge finiront-elles par leur ouvrir les yeux et leur faire étudier l’ennemi ? Leurs décisions dans l’action resteront maladroites tant qu’ils n’auront pas compris clairement les enjeux
3° Verrua-Sodalitium, l’abbé Ricossa et leurs amis, qui veulent garder la Foi catholique, ayant compris que l’Église conciliaire n’était pas catholique, n’étant pas en communion avec elle, mais estimant que cette Église conciliaire est matériellement l’Église catholique. Ils sont libéraux sur trop de points, n’ayant pas compris, eux aussi, les péchés qui ont mérité le châtiment du concile.
4° Ceux qui se veulent sédévacantistes ramenant tous les problèmes à celui de l’autorité et du Pape. Ils sont surtout occupés à écrire des centaines de pages sur ce problème. Pour eux l’Église conciliaire n’est pas l’Église catholique.
5° Les catholiques semper idem, que leurs ennemis appellent sédévacantistes (terme que récusent les intéressés), et qui, refusant ces incohérences et s’appuyant sur la Reine des théologiens, ne se limitent pas aux problèmes du Pape et de l’autorité, mais rejettent toute l’Église conciliaire, refusent toute communion avec elle et déclarent qu’elle ne peut pas être l’Église de Jésus-Christ. Pour eux l’Église EST éclipsée, Vatican II est Vatican d’eux (eux = les ennemis de l’Église). Ils sont fidèles à la « grille amis-ennemis », toujours pratiquée dans l’Église.
Ils ne voient qu’une seule solution, revenir à ce qui a toujours été cru et fait, toutes les réformes étant à rejeter. Conscients de l’impossibilité humaine de ce retournement, ils attendent tout de Dieu et de Sa Sainte Mère, et croient au triomphe de la Très-Sainte Vierge Marie et au Règne du Sacré-Coeur. Ils se préparent à la réalisation de cette prophétie, épurant les trois puissances de leur âme (mémoire, intelligence, volonté), en découvrant et appliquant au mieux l’enseignement des antilibéraux, qui se résume en une courte formule : aucun compromis entre l’erreur et la vérité.
Ils ont découvert dans les écrits des vénérables Anna-Maria Taïgi et Elizabeth Canori Mora, que saint Pierre et saint Paul viendront « choisir le nouveau Pontife [...] qui reconstituera l’Église ».
Ils ont combattu contre tout ralliement.
S’appuyant sur l’Interprétation de l’Apocalypse par le Vénérable Holzhauser, qui annonce pour notre époque un petit reste de croyants, avant le Règne grandiose du Sacré-Coeur, ils différent d’autres fidèles (D.F.T. et l’abbé Zins) qui attendent la Fin du Monde et le retour de Notre-Seigneur.
Ils ont combattu depuis 1999 en rappelant :
  •  que la religion conciliaire était une nouvelle religion. Plus personne ne le disait, plus personne ne l’écrivait (voir tous les bulletins). Ce 1° est admis maintenant par beaucoup ;
  •  que la religion conciliaire n’était pas catholique. Ce 2° est acquis. Voir le sermon de Mgr Tissier dans notre document Gesta Dei per Francos ;
  • que l’Église conciliaire n’est pas l’Église catholique. Malgré l’évidence, ce 3° passe difficilement ;
  •  que Vatican II est Vatican d’eux, que l’Église conciliaire est « d’eux ». Les documents sortent et seront probants. Il suffit de lire Histoire du Concile Vatican II, sous la direction de Giuseppe Alberigo, éd. du Cerf, (cinq volumes, dont quatre parus, de 600 pages environ) pour en avoir la preuve. Lire aussi les 180 pages que Gerhart M. Riegner, secrétaire général du Congrès juif mondial pendant soixante ans, consacre au Concile Vatican II, dans son livre Ne jamais désespérer, aux éd. du Cerf. Nous en reparlerons.

Pour l’Église conciliaire, tous, malgré les divergences, sont des ennemis. Rome sait que les ralliés-apostats ne lui posent aucun problème : ils seront supprimés d’un trait de plume ; elle souhaite absorber (carotte) ou casser (bâton) la FSSPX pour accomplir le Mystère d’iniquité. Ses seuls ennemis qu’elle sait irrécupérables sont les catholiques semper idem et les sédévacantistes, puisqu’ils refusent tout dialogue.
Nous devons combattre jusqu’à ce que les yeux de beaucoup soient ouverts et que la trahison et l’apostasie de la FSSPX n’ont pas été accomplies. Nous combattons pour essayer de prévenir ce mouvement vers la trahison, ce qui veut dire pour prévenir la prévarication des chefs de la FSSPX.
Elle est plus importante : c’est la dernière bataille contre le camp de la Vérité, c’est la justice de Dieu qui passe. Elle ne peut nous laisser indifférents, car nous avons le devoir d’enseigner les ignorants et d’aider ceux qui doutent.
Voilà notre seule motivation. Nous sommes surpris de voir de nombreuses personnes rejoindre nos
idées en nous lisant. Combattant POUR « DIEU ET LE ROI », nous n’avons aucune ambition.
Les Amis du Christ Roi de France, le 13 octobre 2004

NOTRE-DAME, REINE DE FRANCE, NOUS VOUS AIMONS !
NOTRE-DAME DU ROSAIRE, PROTÉGEZ-NOUS :
NOTRE-DAME DE FATIMA, ÉCLAIREZ-NOUS !

P.S. : À la question qui nous est souvent posée : « combien êtes-vous d'Amis du Christ Roi de France ? »,
nous répondons : « demain, après la purification, toute la France ».

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