Après
la lecture de mon deuxième article, voici ce que Bibliothèque de Combat nous
réponds : «C'est quand on lit ce
genre de commentaires à 10 000 lieues de la réalité la plus basique dans son
propre camp qu'on se dit : "wé, c'est foutu."
Ce n'est pas en sautant sur son siège
comme un cabri en hurlant "Un Roi ! Un Roi !" qu'on fera avancer les
choses !
Ce blog est un nid d'hérétiques néo-quiétistes...»
Le
blogue Le Doctrinaire souhaite effectivement être à 10 000 lieues du camp
libéral. Le combat n’est pas le même et nous souhaitons utiliser les méthodes
de l’école antilibérale. Non, il n’y a aucune panique avec l’arrivée d’un roy,
la Providence agira au moment opportun.
Bon,
maintenant, le blogue est un nid de néo-quiétiste. Pour certain, cette hérésie
est inconnu ou peu connu ou comme dans le cas de BDC, mal connu.
Tout
simplement, je vous offre en intégralité l’encyclique Cœlestis Pastor d’Innocent XI condamnant le quiétisme en 1687 de
68 propositions.
Sur
les 68 propositions, serait-il possible à Bibliothèque de combat de nous indiquer
laquelle ou lesquelles de celle-ci vous accuser les tenants du blogue Le
Doctrinaire d’hérésie du quiétisme? Ici aussi vous pouvez préciser dans vos
mots votre accusation.
Mgr
Gaume nous a expliqué, avec sa sagesse, que la Renaissance était de fait la
Renaissance du paganisme par la relecture et la propagation des philosophes
grecs et latins. Tout ceci a été clairement expliqué dans ses douze tomes sur
la Révolution. Pour faire court, la Réforme a été la suite de la Renaissance et
la Révolution la suite de la réforme. Donc, ce qu’il faut comprendre c’est que
la Révolution est une descendante en droite ligne du monde païen. Elle a voulu
la mort du trône et de la religion qui le protégeait. La démocratie n’est que
la suite de cette révolution. À lire « la souveraineté du peuple est une
hérésie» de l’abbé Charles Maignen.
Sur
la démocratie, sur le vote, vous avez la réponse de l’Église dans les autorités
infaillibles des papes Léon XIII et Pie IX. Certes, nous aurions pu citer d’autres
papes, mais nous croyons que le langage clair et précis est suffisant.
« Plusieurs, parmi les modernes, suivant la
trace de ceux qui, au siècle dernier, se sont attribué le nom de philosophes prétendent
que la toute-puissance dérive du peuple : en sorte que ceux qui ont l'autorité
dans la société, ne l'exercent pas comme s'ils la possédaient en propre, mais
seulement à titre de mandataires du peuple, et à la condition que la même
volonté du peuple qui leur a confié ce mandat puisse toujours le leur
reprendre.
«
Mais les catholiques n'admettent point cette doctrine, car ils placent en Dieu,
comme en son principe naturel et nécessaire, l'origine du pouvoir de commander.
»
« Les théories modernes sur le pouvoir
politique ont causé de grands maux, et il est à craindre que ces maux dans l'avenir,
n'aillent jusqu'au pires extrémités. En effet, refuser de rapporter à Dieu le
pouvoir de commander aux hommes c'est vouloir ôter à la puissance publique et
tout son éclat et toute sa force. En la faisant dépendre de la volonté du peuple,
on commet d'abord une erreur de principe, et, en outre, on ne donne à
l’autorité qu'un fondement fragile et sans consistance. De telles opinions sont
comme un stimulant perpétuel aux passions populaires qu'on verra croître chaque
jour en audace et préparer la ruine publique, en frayant la voie aux
conspirations secrètes et aux séditions ouvertes...
«
C'est de cette hérésie la Réforme que naquirent au siècle dernier, et la fausse
philosophie, et ce qu'on appelle le droit moderne et la souveraineté du peuple,
et cette licence sans frein en dehors de laquelle beaucoup ne savent plus voir
de vraie liberté. »
Ainsi
la souveraineté du peuple n'est pas seulement un danger pour la société, une
cause de séditions et de ruines, c'est une erreur qu'il n'est aucunement permis
à un catholique d'admettre, parce qu'il est de foi, au témoignage de
l'Ecriture, que « toute puissance vient de Dieu » Diuturnum illud de Léon XIII
«
Certains hommes, ne tenant aucun compte des principes plus anciens de la saine
raison, osent publier que la volonté du peuple, manifestée par ce qu'ils
appellent l'opinion publique ou de telle autre manière, constitue la loi
suprême, indépendante de tout droit divin et humain ; et que, dans l'ordre
politique, les faits accomplis, par cela même qu'ils sont accomplis, ont la
valeur du droit. » Quanta cura de Pie IX
En
conclusion contre cette démocratie païenne prions la Providence pour le retour
d’un Roi Très-Chrétien et sachons méditer cette citation du Cardinal Pie :
«J'entends
encore quelques objections qui me sont faites : Il faut être de son pays et de son temps. Il ne faut pas se heurter à
des impossibilités.
Il faut être de son pays : Oui, et mille fois oui surtout quand ce pays c'est la
France. Or, vous serez davantage de votre pays, M. F., à mesure que vous serez
plus chrétiens. Est-ce que la France n'est pas liée au christianisme par toutes
ses fibres? N'avez-vous pas lu, en tête de la première charte française, ces
mots tant de fois répétés par l'héroïne d'Orléans : « Vive le Christ qui est
roi des Francs » ? N'avez-vous pas lu le testament de saint Remi, le père de
notre monarchie et de toutes ses races régnantes ? N'avez-vous pas lu les testaments
de Charlemagne et de saint Louis, et ne vous souvenez-vous pas comment ils
s'expriment concernant la sainte Église romaine et le vicaire de Jésus-Christ?
Le programme national de la France est là; on est Français quand, à travers les
vicissitudes des âges, on demeure fidèle à cet esprit. Les pharisiens, tristes citoyens,
n'osèrent-ils pas un jour dénier à Jésus-Christ le sentiment patriotique « Mais
c'étaient eux, reprend saint Ambroise, qui abdiquaient l'amour de la patrie, en
se faisant les envieux de Jésus » : Sed
et ipsi se caritate patriœ, qui Christo invident, abdicarunt Je renvoie
hardiment cette même réplique à tous les détracteurs de notre civisme. Les
apostats de la France, ce sont les ennemis de Jésus-Christ. Quoi qu'on fasse,
il n'y aura jamais de national en France que ce qui est chrétien. »
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